Entreprise de la semaine

Cinq questions à Félix Nacach, co-fondateur avec Fabian Fohrer et Luke Colomb de BedBoat (Valbonne)

Entreprise de la semaine

Cinq questions à Félix Nacach, co-fondateur avec Fabian Fohrer et Luke Colomb de BedBoat (Valbonne)

Publié le 14 novembre 2023

Quels sont le profil et l’histoire de votre entreprise en quelques mots ?

BedBoat est née en mai 2022 à partir d’un constat : les ports sont plein de bateaux mais vide de personnes. Alors étudiants à l’école de commerce de Toulouse, nous avons donc pensé et développé une solution qui vise à remplir les ports et qui consiste à proposer de l’hébergement sur les bateaux à quai, occupés en moyenne dix jours par an, via une plateforme de mise en relation. Ce concept, testé lors de la saison estivale 2023, a montré une véritable traction. Il y a une appétence encourageante pour ce type d’offre. BedBoat dispose à ce jour de 65 unités en portefeuille, des voiliers ou des bateaux à moteur de 10 à 17 mètres, et ce dans une trentaine de ports, essentiellement sur la Côte d’Azur.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Elle est triple. BedBoat permet aux propriétaires de bateaux d’amortir les charges, souvent très lourdes. L’entreprise permet aussi aux clients de profiter d’un hébergement insolite en plein centre-ville, de monter sur ces bateaux qu’ils ne voient généralement que depuis les quais, et ce pour un budget bien moindre qu’une sortie en mer. Enfin, nous sommes en quelque sorte un anti Airbnb puisque nous n’enlevons pas les logements aux locaux, au contraire, nous rajoutons des logements non utilisés.

Quels services de la CCI avez-vous utilisés et qu’en avez-vous retiré pour votre entreprise ?

Lauréats du concours TravelCamp, nous avons été accompagnés par la CCI durant l’incubation. Elle nous a également délivrés du conseil en financement pour affiner notre business model et travailler sur nos chiffres. Enfin, elle nous a aidés et préparés pour candidater au “business landing”, un dispositif de soutien financier à l’implantation d’entreprises exogènes sur le territoire de la métropole Nice Côte d’Azur. Nous avons ainsi obtenu une subvention de 35 000 euros. . Actuellement incubés à Sophia Antipolis par TechForward – l’incubateur de l’Edhec, d’Eurecom et de l’Institut Mines Télécom – nous envisageons de nous installer à Nice très prochainement.

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année à venir ?

Nous visons une forte croissance, un développement rapide. Nos priorités sont donc d’ordre commercial et financier. Nous souhaitons développer des partenariats avec des ports, sur la Côte d’Azur d’abord, où tous les voyants sont au vert. Les bateaux sont beaux et le logement est cher.