Entreprise de la semaine

Cinq questions à Gisèle et Christophe Charlier, dirigeants du restaurant Le Romarin (La Colle-sur-Loup)

Entreprise de la semaine

Cinq questions à Gisèle et Christophe Charlier, dirigeants du restaurant Le Romarin (La Colle-sur-Loup)

Publié le 09 janvier 2024

« Nous sommes une entreprise familiale et intime, une sorte de Dolce Vita à la provençale. »

Quels sont le profil et l’histoire de votre entreprise en quelques mots ?

Le Romarin est un restaurant que nous avons repris au printemps 2022. C’est notre troisième affaire dans la région, un ancien gastro situé dans une belle bâtisse de 1 000 m² pour laquelle nous avons eu un véritable coup de cœur. Nous y avons développé un concept de restaurant de viande, avec du local, des produits maison, de la qualité à des prix raisonnables. Nous travaillons ainsi nos approvisionnements en circuit court avec une carte renouvelée très régulièrement en fonction du marché. Quant au choix de se positionner sur la viande de bœuf, c’est une prise de risque assumée car nous proposons des produits nobles et respectés, sélectionnés avec soin, 100% français, en faisant preuve de pédagogie auprès de nos clients. Le restaurant n’est ouvert que le soir, et dispose pour l’instant de 25 à 30 couverts par service. Il va réaliser en 2023 un chiffre d’affaires de 230 000 euros.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Le plaisir. Le client vient chez nous pour la table et le cadre. L’ambiance est harmonieuse et cosy, le service de qualité. Nous restons une entreprise familiale et intime, une sorte de Dolce Vita à la provençale.

Quels services de la CCI avez-vous utilisés et qu’en avez-vous retiré pour votre entreprise ?

Nous avons rejoint différents programmes portés par la CCI. L’Éco-défis, pour lequel nous avons été labellisés Or, nous apparaissait comme une évidence. La conscience écologique nous accompagne depuis longtemps à travers le tri notamment mais aussi les économies d’énergie. C’est le nerf de la guerre pour les restaurateurs. A cet égard, nous avons changé nos réfrigérateurs et fours et ainsi baissé la facture énergétique de 25 à 30%. Nous avons également suivi l’accompagnement SARE (service d’accompagnement à la rénovation énergétique, NDLR). L’idée était de se faire une idée du travail à faire à moyen terme et de prioriser les investissements. Enfin, le programme Mon Projet d’Entreprise nous a permis d’obtenir une subvention pour des travaux de sous-œuvre et de travailler sur le marketing et notre identité visuelle.

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année à venir ?

Nous regrettons que les conditions pour prendre des apprentis se durcissent et deviennent de moins en moins adaptées aux petites entreprises. C’est pour cela que nous sommes deux et que nous n’ouvrons que le soir. Toutefois, si le chiffre d’affaires se développe, nous recruterons une ou deux personnes supplémentaires pour la saison prochaine.