Cinq questions à Sandrine Henry, déléguée générale de l’AVEM (Nice)

Publié le 09 juillet 2024

« Notre philosophie est d’aborder toutes les mobilités et d’y réfléchir en fonction des besoins et des usages. »

Quels sont le profil et l’histoire de votre association en quelques mots ?

L’Association pour l’avenir du véhicule électromobile (AVEM) est une association créée en 1998 dont la mission est de sensibiliser, informer, former et mettre en avant toutes les initiatives et expériences liées au secteur de l’électromobilité. Elle dispose d’un siège social à Nice et d’un second bureau dans les Bouches-du-Rhône mais ses acteurs adhérents et partenaires sont présents sur tout le territoire et à l’international. Ce sont des constructeurs d’objets de mobilité électrique, des entreprises de services, des collectivités, des énergéticiens. Toute la chaîne de valeur de la mobilité électrique est représentée. L’AVEM compte cinq personnes, épaulées par un conseil d’administration présidé par Jean-Paul Faure. Elle est financée par nos adhérents, l’ADEME et des collectivités.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

L’AVEM est une association apolitique et apartisane. Notre philosophie est d’aborder toutes les mobilités et d’y réfléchir en fonction des besoins et des usages.

Quels services de la CCI avez-vous utilisés et qu’en avez-vous retiré pour votre association ?

Nous sommes engagés dans le Club Energie Côte d’Azur au sein duquel nous contribuons au groupe de travail Mobilité Durable. C’est important pour nous de faire partie de l’écosystème. Il s’agit de récolter les remontées du terrain, préparer et développer des outils répondant aux besoins, partager et réseauter, et s’ancrer toujours plus sur ce territoire.

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année à venir ?

Poursuivre nos activités en mettant plus d’outils à disposition des entrepreneurs, poursuivre les interactions pour être à la pointe de ce qu’il se fait. Il y a encore beaucoup de points d’interrogation sur le sujet de la mobilité électrique qui nécessitent d’accompagner le changement et de faire monter les compétences. C’est un écosystème qui cherche des talents avec des métiers qui se réinventent. Les formations se mettent progressivement en place mais elles avancent moins vites que les besoins du terrain.