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Cinq questions à Gwénaëlle Bodilis, fondatrice et présidente des Entrepreneuses

Quel est le profil et l’histoire de votre association ?

Les Entrepreneuses est une association de loi 1901 fondée en mars 2019, destinée aux porteurs de projets d’entreprise féminins ou mixtes que nous accompagnons durant 12 à 18 mois, au travers de rencontres régulières et d’objectifs définis en amont, tant au niveau technique (business et juridique) qu’au niveau de l’articulation avec leur vie personnelle. Créer un business n’a rien d’anodin, cela demande du temps, de l’énergie, or quid des enfants, du conjoint, de la répartition des tâches ? Ce sont des sujets dont il faut parler en amont. A cet égard, notre association constitue un espace d’expression où les questions d’ordre professionnelles débouchent souvent sur des discussions sur le plan personnel. Notre objectif n’est pas que tout le monde monte une entreprise mais que celles et ceux qui la montent le fasse dans de bonnes conditions. Pour cela, notre équipe de bénévoles, composée de six juristes, avocats et/ou chefs d’entreprise, intervient en amont des structures d’entreprenariat existantes pour mettre la porteuse de projet sur un chemin bien balisé. A l’instar, par exemple, de l’organisation le 28 janvier prochain, en collaboration avec BNP Paribas, d’un petit-déjeuner #ConnectHers au centre d’affaires de Mandelieu sur le thème « Osez l’entrepreneuriat féminin » où les participantes seront invitées à échanger sur leur projet en petit comité, en présence de la Banque de France et de banquiers experts dans l’accompagnement d’entreprises. Car on ne naît pas entrepreneuse, on le devient en le faisant.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Nous sommes généralistes, nous n’avons pas de critères d’âge ni de secteur d’activité. Nous proposons par ailleurs deux rendez-vous gratuits afin de bien définir les besoins avant de lancer l’accompagnement délivré pour un coût total de 30 euros, une participation volontairement symbolique pour que la porteuse de projet ne prenne pas de risques supplémentaires. Dans ce cadre, chez nous, il n’y a pas d’échec car si la personne renonce, elle pourra concentrer son temps et son énergie sur d’autres plans, qu’ils soient professionnels ou personnels. Enfin, le fait de se positionner en amont de la création d’entreprise permet à la porteuse de projet d’acquérir les bons réflexes, de connaître les bons interlocuteurs type chambres de commerce et ce qu’ils proposent. Ce n’est pas quand on court après le chiffre d’affaires qu’il faut se poser ce genre de questions.

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année qui vient ?

Nous disposons d’une permanence, tous les vendredis, à Roquefort-les-Pins, dans la salle municipale de l’espace Charvet, ainsi qu’à Nice, rue Dubouchage. Nous accompagnons actuellement une dizaine de personnes, notre objectif est d’en accompagner plus, notamment dans les secteurs Cannes/Grasse et Nice. Il s’agira également de formaliser nos partenariats. L’association est encore toute jeune, nous avançons donc par étapes.

Avez-vous déjà utilisé les prestations de la CCI ?

Oui, pour ma société ACOMH, spécialisée dans la mise en conformité des entreprises en RGPD. Dans ce cadre, j’ai assisté à des conférences comme celle consacrée à donner du sens à son entreprise. J’utilise également l’annuaire de la CCI qui recense les entreprises du territoire. Enfin, j’ai l’habitude de m’adresser à la chambre pour des questions spécifiques.

Quelle est votre devise en tant que chef d’entreprise ?

Foncez, mais pas n’importe comment !

Les Entrepreneuses
Espace Charvet
Place Jean Antoine Merle
06330 Roquefort
Tél. : 06 58 79 95 59
contact@lesentreperneuses.fr
www.lesentrepreneuses.fr

à votre écoute

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