Quatre questions à Thomas Sansoni, co-fondateur de Fraich’Up (Plan de Grasse)

Publié le 21 juillet 2022

« Notre capacité passe de deux tonnes jour à dix. »

Quel est le profil et l’histoire de votre entreprise en quelques mots ?

C’est avant tout une histoire d’amitié entre mon meilleur ami Mathias Scheip et moi. Nous avions envie de monter ensemble une société depuis longtemps. Mais quoi ? Là était la question. Un jour quand il était dans le restaurant de son oncle, celui-ci était en train de couper des pommes de terre. Et d’un seul coup son oncle lui dit : « si un jour une entreprise m’apporte des pommes de terre déjà toute prêtes ce serait magnifique ! » Mathias m’a alors immédiatement envoyé un sms avec écrit dedans « frites maison ». Et ça a fait tilt ! De mon côté, comme je travaillais déjà depuis huit ans en tant que commercial boisson dans le CHR, j’ai posé la question à tous les restaurateurs avec lesquels je travaillais. Ils m’ont tous dit que c’était une super idée. Alors nous sommes lancés dans la production et la livraison aux professionnels de frites fraîches. Nous recevons les pommes de terre du nord de la France, nous les épluchons, les coupons, les calibrons, les rinçons pour une mise sous vide. Il n’y a plus qu’à les cuire !

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Nous apportons un service qui permet de gagner du temps à nos clients tout en proposant un produit de qualité. De plus, nous pouvons nous adapter à la demande des clients : variétés de pommes de terre, coupes…

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année à venir ?

Nous avons investi cent quatre-vingt mille euros pour nous lancer dans un programme de diversification en élargissant notre offre aux fruits et aux légumes. En effet, depuis le 1^er juillet nous avons déménagé. Nous sommes passées d’un laboratoire situé à Biot de cent dix m2 à un local de deux cent cinquante installé à Plan de Grasse. Ce local accueille de nouvelles machines qui vont nous permettre de produire beaucoup plus en moins de temps tout en étant le même nombre de personnes. Notre capacité passe de deux tonnes jour à dix d’où l’objectif de se positionner aussi sur le marché des fruits et légumes coupés.